Cohorte Nutrinet : manger bio protège du cancer – JAMA 22-oct-2018

Nutrinet, en nutrithérapie : les conclusions des chercheurs français révèlent en effet une diminution de 25 % du risque de cancer chez les personnes qui consomment régulièrement des produits issus de l'agriculture biologique.On le supposait, une étude dans la sérieuse revue JAMA of Internal Médecine ( revue médicale de l’American medical Association) le confirme : manger bio réduirait les risques de cancer de 25% en limitant les résidus de pesticide dans notre organisme.

" L'attitude de bon sens est de limiter son exposition aux pesticides". En nutrithérapie, le conseil est de manger bio pour améliorer la santé.

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Ces travaux, parus lundi 22 octobre, sont les premiers à « pointer de tels risques dans la population en général s’agissant du cancer », indique le journal. Les conclusions des chercheurs français révèlent en effet une diminution de 25 % du risque de cancer chez les personnes qui consomment régulièrement des produits issus de l’agriculture biologique. Mieux encore, la baisse du risque est de 34 % pour les cancers du sein chez la femme ménopausée et de 76 % pour les lymphomes (un type de cancer du sang).

La santé passe par l'assiette, c'est ce que mets en avant la nutrithérapie. Les conclusions des chercheurs français révèlent en effet une diminution de 25 % du risque de cancer chez les personnes qui consomment régulièrement des produits issus de l'agriculture biologique. Mieux encore, la baisse du risque est de 34 % pour les cancers du sein chez la femme ménopausée et de 76 % pour les lymphomes (un type de cancer du sang).Dans le détail, cette étude a utilisé les données de 70 000 personnes, suivies entre 2009 et 2016. Les volontaires ont été divisés en quatre groupes classés en fonction de leur consommation de produits issus de l’agriculture biologique. Pendant les sept années de suivi, 1 340 nouveaux cas de cancer ont été diagnostiqués. Les chercheurs ont ensuite observé la répartition des maladies en fonction de la consommation de bio.

Les auteurs apportent tout de même une précision : une étude épidémiologique ne peut apporter la preuve définitive d’une causalité. D’autres travaux doivent donc être menés « pour préciser le lien de cause à effet », suggèrent-ils. Mais, en attendant, Emmanuel Ricard, délégué à la prévention à la Ligue contre le cancer, estime dans les colonnes du Monde que « l’attitude de bon sens est de limiter son exposition aux pesticides et aux autres substances de synthèse ».

Moins de cancers chez les consommateurs d’aliments bio

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